28 novembre 2006

ola !

A tous ceux qui lisent régulièrement ce blog, je vous dis merci ! Quel plaisir de partager une histoire avec vous! L'impression que le temps qui passe sera marqué par un souvenir qui reste....
Bref. Dès que j'ai un peu de temps, je mettrais des infos fraîches et toujours quelques réflexions puisque c'est l'occasion de réfléchir !
Le 16 décembre nous sommes à
Brabant le Roi (près de Bar le Duc, 55) à 17h, toujours pour améliorer les choses en attendant les 3 semaines de travail sur la technique, la musique électroacoustique et le jeu.
Voilà !
Bonjour chez vous !
aa

17 novembre 2006

SON

Alors.... du son.
Oui mais.... avec les sujestions liées à la captation de rue et au fait que l'enregistrement vient de la console et des statiques disposées sur le zeppelin.
Bref, vous l'avez compris, c'est trash et boueux comme une tranchée (vent, coupures, grésillements, pertes de volumes....en gros, comme si vous y étiez).

Mais enfin, c'est une idée de l'univers sonore de ce spectacle.
aa

copiez/collez les liens ci-dessous et écoutez avec realplayer (à télécharger si vous ne l'avez point....c'est gratuit à mort! free to death quoi!).

http://groupepanique.free.fr/cdh/le maire.ram
http://groupepanique.free.fr/cdh/ancien combattant.ram
http://groupepanique.free.fr/cdh/gaz.ram
http://groupepanique.free.fr/cdh/camp1.ram
http://groupepanique.free.fr/cdh/zab.ram

http://groupepanique.free.fr/cdh/ivrogne.ram
http://groupepanique.free.fr/cdh/folie.ram
http://groupepanique.free.fr/cdh/pensées de tranchées.ram

http://groupepanique.free.fr/cdh/allonger le tir!.ram
http://groupepanique.free.fr/cdh/valse démente.ram




15 novembre 2006

Une guerre d'hier qui explique aujourd'hui

Le spectacle démarre à notre époque, le jour du 11 novembre. Il pose la question de la forme commémorative très nationaliste. A quand une commémoration européenne? Voir même de tous les pays qui ont participé à cette guerre? (Là je rêve). En attendant, mes enfants apprennent notre hymne nationale à l'école publique qui est une ode à la violence sortie de son contexte.

Le départ des soldats la fleur au fusil.
Ils pensaient être revenus pour Noël. Certains intellectuels ont prévenu de manière précise ce qui allait arriver, mais on ne connait même pas leurs noms aujourd'hui. Par contre les bouchers de cette guerre ont des places, des rues, des avenues dans tout le pays.


La scène des femmes à l'arrière dans les usines, les oubliées de cette guerre.

13 novembre 2006

Verdun : Hors champs (de bataille)



Une adresse à connaître quand on aime la bonne bière belge. L'Estaminet, rue piétonne.

Petit bilan du metteur (en zepp)


Voici plus d'un an que j'ai démarré ce projet et la première étape se termine. Les retours sont positifs, le public est surpris par l'originalité de la mise en scène et du visuel fort (marque de fabrique de la compagnie). Certains n'ont pas reconnu Apollinaire et j'en suis content. Le pari de mettre de la poésie comme de la prose dans la rue est gagné. J'ai pris beaucoup de plaisir à travailler avec cette équipe d'artistes talentueux qui ont été bien au-delà du contrat de travail. Leur maturité, leur passion, leur métier ont fait de cette création une aventure humaine extraordinaire. Les bénévoles de l'association ont joué un rôle important et leur contribution est loin d'être négligeable. Bref, que du bonheur, je le dis car dans nos métiers et dans la conjoncture actuelle, c'est plutôt rare.
Michaël (metteur en zepp).

11 novembre : avant première !

Et voici donc les premières photos de cette avant première de qualité première.

Avant première car il reste 3 semaines de travail (lumières, jeu théatral, alliage improvisation et voix, densification des événements narratifs, nouvelles mises en scènes de tableaux, réorganisation du rythme général, introduction d'espaces acoustiques nouveaux, etc etc....).
Mais, cette avant première était déjà sous le signe d'un spectacle très chargé en émotion, en images pérennes, en souvenirs d'oreilles, de couleurs persistantes, de sens.

Une avant première donc, qui préfigure un spectacle de rue "total" (improvisation, poésie, sons, mélodies, danse, pensées, images, tableaux, réflexions, convictions...), et, différent finalement des joyeuses animations de Noël.... Tant mieux!
Plus de 300 personnes étaient à ce rendez-vous important pour nous, puisqu'il consiste à mettre au feu un spectacle encore en devenir. D'ailleurs, ces 60 minutes ont eus leur lot de péripéties incroyables..... Que l'on vous narrera un autre jour lorsque la pression sera retombée !
Bref.
La prochaine est à Brabant le Roi (près de Bar le Duc 55) le 16 décembre à 17h!

PS : Dès que je peux, je mets vidéos et son sur ce blog..... Olé !
aa







04 novembre 2006

BOUM




Boum, ça repart pour Le Chemin des hommes... Petite résidence du 6 au 10 et présentation number two le 11/11 (vers 17h30) au Centre Mondial de la Paix à Verdun. Il y aura bien entendu encore des photos volées (bien que la surveillance du Metteur En Scène se renforce!) et, promis, des analyses concernant tout de même la mécanique intime d'un tel spectacle.

Un peu de réflexion donc, car c'est là une occasion unique d'améliorer son acuité artistique.

Par exemple, le rôle d'une musique "différente" dans le "spectacle de rue". En effet, il est vraiment surprenant de voir à quel point ce milieu manque de culture musicale. Non pas que Le Chemin des hommes ait la prétention de révolutionner quoi que ce soit, ou d'avoir le sentiment de créer un nouveau genre, mais en l'espèce, il y a à l'origine le désir d'une véritable attention musicale, d'un temps pour essayer d'échapper aux évidences.
Des pistes ?
L'utilisation de sons étendus en premier lieu (le sax exploite plus la multiphonique que la note, la matière même du son que la gamme - la batterie manipule bien plus les résonnances des métaux et les dynamiques improvisées que les rythmes). L'alliage matière sonore et voix qui peut se révéler un travail poétique et abstrait passionnant.
D'ailleurs à ce propos... C'est également une volonté d'abstraction qui tente d'éviter le figuratif, le "mickey mousing" (association d'un son typique à un geste tel le ressort sur un saut de cartoon) ou autres rythmes ancrés dans la mémoire collective comme conviviaux.
Et puis... C'est également un plongeon joyeux dans la musique improvisée, l'extension de la notion de temps vu comme un ensemble et non comme un découpage ou une pulsation, l'utilisation d'une "oreille" contemporaine et la prise de conscience de codes musicaux à éviter...
Bien loin du ressucé de thèmes de séries américaines (Love boat, Mission impossible, James Bond...) que l'on n'arrête pas de voir dans bon nombre de productions à Aurillac.

Un exemple de ce type de traitement musical ? http://almma.free.fr
(On va vraiment me taxer de mégalo ! Allez j'en donne un autre plus neutre mais qui est la référence absolue : http://www.efi.group.shef.ac.uk/)

Ambition ou prétention ... A vous de choisir. Je suis prêt à me faire battre.
Mais en tout état de cause, l'ossature musicale de ce spectacle sera nourri des ses envies, de ses réflexions, de cette expérience.
Le Chemin des hommes ne fera bien-sûr pas la révolution, mais le "spectacle de rue" aborde une étape importante dans son histoire. Il a besoin d'une fracture, d'une rupture d'avec le festif, l'animatoire et le simple concentré de techniques ou d'inventions théatrales (géniales mais insuffisantes).
Le Chemin des hommes apporte ainsi sa pierre partiale et subjective... A sa mesure, avec ses capacités et ses compétences, et je l'espère, participe à ce mouvement de changement.


Et il fera froid.
Bon. C'est véritablement un spectacle de rue.

aa