18 octobre 2006

all over the world !




15 octobre 2006

commentaire aa....

Et voilà...
La première partie de cette résidence (d'un mois et demi tout de même !) est terminée. Le spectacle d'étape du 12 octobre s'est quand même sacrément bien passé, ce qui donne de l'énergie pour la suite, car suite il y a avec un rendez-vous prévu d'une semaine avant le 11 novembre, date de présentation d'étape numéro 2 au Centre Mondial de la Paix à Verdun.
"Le Chemin des hommes" présentera là, et de nouveau, une étape de travail encore mieux ficelée et encore plus dense. Puis plus tard, 2 semaines sont encore prévues pour finaliser le travail de ce spectacle de rue.
Que de temps, que d'énergie ! On se rend compte de cela en pratiquant et peu en regardant.
Un travail de longue haleine donc, qui mobilise de l'enthousiasme mais aussi de la pugnacité ! Et notamment celle, sereine et confiante, de Michaël Monnin, le fameux metteur en scène. Là, je dois dire que cette partie du boulot a du être une épreuve de vie !

Toujours est-il qu'il est encore étonnant de voir à quel point un spectacle demande de la répétition, de l'expérimentation, du rodage avant de pouvoir transmettre de l'émotion. C'est un paradoxe. Enormément de travail pour l'apparence d'une belle simplicité.

A l'heure ou l'intermittence du spectacle à été méprisée lors d'un vote virtuel
et clownesque à l'Assemblée Nationale le 12 octobre (car enterrée malgré le soutien de tous bords et la promesse de 470 parlementaires de voter une loi qui corrigeait les effets désastreux du protocole de 2003 et les atermoiements du paritarisme - et notamment de la funeste vision du MEDEF et de la CFDT) on ne peut que répéter : venez voir !
Venez voir comment se passe un tel travail, venez vous confronter à la réalité de ce metier, à la difficulté de fabriquer, d"innover, de créer du sentiment, de l'émotion, du savoir, de la connaissance, du lien et pour tout dire simplement, de l'art. C'est en comprenant ce temps nécessaire qui implique des vies, des choix, des énergies, que l'on peut appréhender au mieux ces métiers.

Sans le soutien de partenaires, de réseaux et de collectivités publiques (et en l'espèce le département trés présent) il n'eut pas été possible de monter un tel spectacle. C'est une chance. Mais au delà de la confiance apportée par des collectivités, il est nécéssaire de remettre les salariés du spectacle vivant dans une situation stable et saine. Car sinon, de spectacles vivants il n'y en aura plus et au bout du compte de lien social non plus.

Quel plaisir immense de voir les "locaux" du Bouchon sur Saulx, de Ménil, de Maulan, de la Grange (n'est ce pas Flo et Pierre !) et d'ailleurs venir suivre cette aventure.
C'est aussi cela qui est important ! Partager un changement de monde dans un coin de Meuse (pays que je ne connaissais pas et que je découvre magnifique !).

Au final, c'est l'histoire classique d'une création artistique. toujours en route, toujours debout et plus que jamais motivée pour que vous puissiez rêver avec nous.

Merci donc à tous.
Antoine Arlot

11 octobre 2006

Enfin...je m'y colle...

Hé oui... Depuis le temps que je voulais le faire... Quel parcours semé d'embûches pour y arriver!!!!
Nous y voilà donc : Jour J moins 1.... Tic tac tic tac... Et nous clôturons notre 2ème étape de travail en ce joli site de l'abbaye de Jovilliers! Nous serons en représentation d'une répétition.
Vous dire que nous sommes tous fatigués, et bien oui, en effet! C'est quelque chose de faire de la rue! En ce qui me concerne, c'est une première et ça me plaît assez bien. Venant du théâtre forain,il s'agit ici d'un autre contact public, pas tout à fait le même rapport; Je dirai même plus, pas le même tout court... Ici, les gens vont et viennent à leur guise, comme si nous étions un tableau mobile devant lequel on s'arrête ou pas, ou longtemps ou pas, où l'on se pose... Ecoute, intérêt, jeu, inquiètude, rire, angoisse, moqueur... Que nenni, juste la bonne dose. N'oublions pas que nous sommes des créateurs, des artistes, que nous vivons dans cette partie du monde où nous avons la libre expression.
Que notre réflexion, notre choix, notre point de vue est ce que nous avons vu, entendu, lu, vomi, crié, ri, pleuré, pas compris et tout ce que vous voulez qui fait que nous sommes des hommes... Qui ont chacun leurs chemins de vie, ce qui nous différencie du monde animal.
Voilà donc ce qui m'amène au spectacle... Que de textes lus sur cette "grande guerre", de DVD visionnés, d'images de livres parcourus... Je pensais en savoir un peu... De fait, c'était peu, comparé à "l'un peu plus" que je connais maintenant...
Une mise en scène est un choix, un point de vue, une histoire racontée car vécue... On peut ne pas aimer, on peut en rire, on peut bien-sûr entendre et se laisser porter, mais toujours oser dire, vivre les choses.

Me voilà à peine devant le petit écran et déjà je sature...

Après quelques lignes "sérieuses", il faut que je vous dise franchement que je ne serais pas fâchée de rentrer au plat pays qui est le mien mais qu'aussi notre ambiance de travail est telle que je serais fin heureuse de vous retrouver... Euh, d'abord je m'arrache et ensuite....
Non peut-être (qui en bruxellois veut dire oui) rarement une création a été aussi joyeuse, sans se prendre la tête (enfin entre musicos , comédiens et notre "maître ") parce que prise de tête il y a eu...
Donc pour en finir, ce n'est pas un spectacle drôle, c'est un drôle de spectacle!!!!!!!

Véronique de Belgique

09 octobre 2006

06 octobre 2006

les photos à 8 millions de pixels...










ne sont toujours pas là....alors en attendant....

le quotidien éclairé....





et oui les Nancéens font 2h de voiture par jour pour s'immerger dans le froid meusien et ..."creer". waaaaaaah. voilà. c'est dit. ce qui laisse parfois la place à des trucs inattendus.

on avait parlé d'un repas de haribos et voila le resultat !!! aaaaah, flo...







02 octobre 2006

1ère nocturne juste après la pluie !


Demain, les photos de cette soirée mémorable (pluie, vent, émotion et 70 personnes) seront ici même sur ce blog.

préparation de la 1ere nocturne sous la pluie ! aléas....




01 octobre 2006

aa....en réponse à Michaël


Ben j'en reviens justement, vu qu'il est 1:17 du matin et c'était terrible.
Il a plu... normal - la rue est à nous même détrempée - mais... le ciel s'est éclairci juste pour le final. Parfait.
Quand au spectacle, de l'intérieur, cela fonctionne (même sans les éléments électriques vu les conditions atmosphériques).
Entre onirisme sombre et rêves hallucinés, entre souvenirs suspendus et masses sonores tremblantes, entre textes d'Apollinaire et gouaille de tranchée, entre enfer et lettres d'amour, entre spectacle de rue et tableaux theâtraux, entre jolies mélodies et destructurations ultrasonores, entre improvisations et grands mouvements d'ensembles.... Vvraiment, un spectacle audacieux et populaire, à la fois très proche mais aussi très roublard dans le fait d'utiliser des techniques comtemporaines ou de la poésie tout en gardant le pied dans la boue.
Michaël est vraiment dans le bon. Ce truc va fonctionner !

Alors ! D'ailleurs ! Une autre étape est prévue le 12 (SCOOP !) octobre à l'abbaye de Jovillers (direction Paris, Ligny en Barrois, sortie Stainville). Il faut passer !

Bonne nuit.
aa

PS : les photos demain et surtout mardi (des bonnes à 8 millions de pixels ce jour là).

PS2 : merci à Gilbert Bouton (GB musique à Metz) pour le prêt de son sax prototype suite aux dégats sur le mark VI qui s'est payé un casque dans la poire.