28 février 2008

les Branks dés potron minet ...




et oui, prochaine date des Branks le 1 mars à Pierrefitte-sur-seine au SAMU (infos). on interviendra vers 11h du matin....
vidéos dés le 3 c'est sur !

quand à la suite de la résidence "Projet Branks" (dont le résumé est sur LE PROJET BRANKS ), et bien elle aura lieu à Malbrouck du 15 au 22 avril. une résidence d'improvisation musicales, de mise en situation, de précision.

pas tant de choses que cela sur ce billet....même pas une réflexion... bof .... grumph....

ah si ! le 10 mars c'est un peu particulier :



aa



ps : ah oui... "potron minet" = ici

25 février 2008

AAAAAAh Tourcoing....

le 23 février à Tourcoing....

les Branks s'éclataient,



faisaient aussi de la musique classique,



s'imaginaient délirants,



et en contact cosmique avec les chiens...



aa

22 février 2008

23 fevrier / Tourcoing


donc RDV le 23 février à Tourcoing (infos).
il y aura, je penses, une vidéo de tout cela le 24..... gardez l'oeil mes frères !


aa

19 février 2008

...

et parfois... en résidence... certaines choses.... ne sont pas utilisés....car....c'est bien drôle....mais...voila....au 14ème degré peut être......bref.....

18 février 2008

desert....

rien. le calme plat. l'étal. le silence. le pas de bruit. la nuance plate. pas de zef. pfffit.

vraiment ?

ben non.
les Branks joueront à Tourcoing le 23 février. une occasion renouvelée de mettre en œuvre le travail en cours des résidences. encore des crash test pour une multitudes d'étalonnages, de calibrages de ce qui marche ou pas.
enfin.... n'exagérons rien. je dis cela pour rassurer Tourcoing naturellement.
c'est un peu comme le premier vol de l'A380. il vole c'est sur, mais on corrige des babioles. les Branks fonctionnent c'est certain, mais on teste des innovations musicales et conceptuelles. un nouveau morceau par ci, des techniques d'improvisation par là... bref, la création se renforce sur le terrain. c'est une possibilité unique. 1 date vaut 5 répétitions pour les nouveautés. c'est une sorte de rodage, de mise à l'épreuve.

la création 08 des Branks reste en cours....

ainsi, l'occupation du paysage municipale de Tourcoing -sans intention théâtrale mais avec notre mécanique de comique de situation - permettra de montrer une manière originale de détourner le regard quotidien des autochtones sur leur ville. c'est tout le pari. nous ne sommes plus dans l'animation mais dans l'incongruité, la manipulation sonore et visuelle de la rue. une extension du regard, un trouble souvent ludique nourri de nouvelles dimensions.

ce changement est important certes pour la conquête de véritable statut d'objet artistique mais également pour le pari de chambouler l'instrumentalisation -en tout les cas la tentative d'instrumentalisation- des spectacles de rue. car je crois que se profile globalement une sorte de prise en main de la fonction des arts de la rue. une transformation en vitrine touristique ou en enjoliveur commercial (globalement perceptible car les exceptions existent). ce n'est pas nouveau, en revanche l'abandon à ses sirènes dont font preuve nombres d'événements de rue est attristant. si l'on veut que la rue soit le point de départ d'une idée provocante à l'invention, ne la donnons pas au marchands. la rue est à tous et surtout à nous tous. si l'on reste à la simple mise à la rue de musiciens, à la simple mise en couleur d'un coin de square on risque fort de se retrouver avec une tête de gondole de supermarché et ce serait faire injure à l'intelligence de la rue.
non, vraiment, plutôt que le service à la consommation rapide, le spectacle de rue se doit de parier sur la curiosité du passant, sur cette singularité qu'il détient d'être a la fois rempli d'a priori et ouvert à la surprise.
c'est le spectateur qui fait aussi le spectacle et la rue peut être le lieu de cette fabrication contemporaine du spectaculaire.
cette "rue" qui devient d'un coup une entité propre rempli de sa multitude, de sa diversité. une rue qui se joue des majorités de salles de spectacles pour mettre en branle de nouvelles frontières, de nouveaux assemblages d'émotions. il serait d'ailleurs intéressant de filmer ces regards de spectateur d'un moment ; hétérogénéité et mixité improbable.
une rue où il devient urgent et possible d'innover ; briser le rapport frontal par exemple, déboulonner l'image fabriquée d'une sonorisation, démolir les architectures "début-acmé-fin", achever l'oisiveté du spectateur assis, explorer les espaces acoustiques chers à Grisey ou Sclesi, tenter le silence, ouvrir les portes d'un comique de l'intelligence, abandonner les références à la culture de masse et oser l'invention, faire descendre l'idée contemporaine dans le quotidien, mettre en resonnance l'abstraction, parier sur l'audace subversive....




aa




13 février 2008

C'est l'explosion !


de visites numériques... mais que se passe-t-il donc ?
aa

10 février 2008

it's a long long road.....

sortie école de Revigny....




atelier sortie atelier sortie sortie atelier.... les branks toujours sur le chemin de leur avenir.

s'il est un élément qui apparaît central dans l'évolution de cette fanfare en objet artistique contemporain c'est bien les "sorties". test grandeur nature, essai des nouveau trucs, crash test, laboratoire, mise en pratique, qu'importe le nom pourvu qu'on ait l'ivresse. en tout les cas, ce que l'on y perçoit c'est que les ateliers de marie contaminent bien la manière de faire des branks puisque l'on retrouve -inconsciemment- beaucoup de principes, de gestes et de conscience du corps dans l'espace pendant les sorties ; tout comme les pratiques de Bitche se mêlent au tout de manière moins forcée, moins appliquée.
donc, ça marche.
ce n'est que le temps qui doit prendre du temps.

aucune idée de ce qui va sortir de tout cela (en vérité si mais cela reste ouvert à tout les possibles) mais quelle envie, quelle désir ! c'est l'impression partagée entre tous que l'on tient un truc. pas forcément un truc qui n'a jamais été fait mais une manière de fabriquer de l'art de rue au plus juste.
entre prétention et ambition enthousiaste la frontière est faible... mais le propre des résidences est justement de naviguer entre de l'audace de fier-à-bras et de la déprime de lucidité. pas si aisé à appréhender et à manipuler pour bien tenir le projet dans une direction artistique authentique. car il faut bien avancer. sans être hors sujet en cherchant le hors normes, sans être aveuglé en y croyant dur comme fer. et finalement cela mobilise beaucoup d'émotions fortes !
a partager absolument.

aa





07 février 2008

wop hop hop






avant toute chose :

sorties d'étape de résidence Branks demain 8 février vers 11h au marché de Ligny en Barrois et samedi 10h45 au collège de Revigny. vous jugerez sur pièce !

...

et ca continue et ca continue et ca continue.... plongée dans l'atelier tip top (et non hip hop) de Marie qui se coltine 7 bonhommes sortis en vrac (mais heureux) de la précédente résidence de Bitche (pleins de questions, pleins d'envies, pleins de demains matinés d'aujourd'hui....et malades).

un atelier qui met le doigt sur l'essentiel du problème (étonnant d'ailleurs de sentir les noeuds sans pouvoir instantanément les démêler, les expliquer, les verbaliser).
un atelier qui n'est pas une solution mais un élément de solution. un atelier de grand enjeu.

alors ! comment organiser, comment nourrir cette ensemble hétéroclite en devenir que sont les Branks ?
....car les Branks sont en devenir. tout est à faire même -et surtout- après 7 ans de fonctionnement. c'est une naissance avec son lot de redéfinitions, de partage de compétence sans a priori, de forces des différences, de mise en jeu.

Marie Cambois apporte ainsi son savoir, son professionalisme, sa manière de faire, sa précision, son élégance, son désir neuf, dans un atelier pas si facile.

intervenir sur un état en devenir c'est intervenir sur une ensemble mouvant, en discussion, en questionnement.

un ensemble vivant qui réagit de manière parfois irrationnel (après tout, le mouvement d'un groupe n'entraîne pas automatiquement la synchronisation positive et libératoire de l'ensemble des mouvements individuels ; c'est même l'inverse. ce qui fait la véritable force des mouvements collectifs reste la vibration commune, la sensation unique d'être et de devenir un prolongement, l'élévation confiante vers un sentiment qui est au-delà de soi, qui n'est pas accessible seul. on cherche l'autre pour obtenir l'Autre).
un groupe qui réagit également parfois inconsciemment sur des sujets hors de ceux mis en éveil lors du stage (comme si un A provoquait un 2 plutôt qu'un B). car voilà, les Branks en devenir traînent dèrrière eux l'ensemble des noeuds, des incertitudes, des inquiétudes qui ont étés mis au jour pendant la phase d'accordage à Bitche autour d'un projet, d'une méthode et d'un vocabulaire.

et tout le pari d'une direction éclairée aujourd'hui tient donc dans la responsabilité individuelle d'une mise en danger ou d'une assise, d'une adaptation ou d'une résistance.
tout est bon au final si chaque chose est mise sur la table comme une chose essentielle sur laquelle peut s'appuyer l'ensemble pour continuer. peut-être est-ce pour cela que les Branks vont discuter inlassablement pendant toute cette création... à voir.

toujours est-il que ce stage n'apportera pas seulement les éléments (un tout petit début d'éléments) techniques d'un corps dansant, mais plus loin, l'inlassable questionnement de l'être dans l'improvisation. sa justesse. sa densité. son intégrité.
paradoxalement.... oui, il s'agit d'un bac à sable pour enfants, mais avec le sérieux de l'engagement d'un choix artistique.
pour des musiciens c'est un défi. pour des comédiens c'est un pari. pour des Branks c'est une aventure - comme le répétait sans cesse le mégaphone de laurent gix pendant la dernière impro collective.
"nous vivons une aventure " "nous vivons une aventure" "nous vivons une aventure".

car le "problème" (enfin.... le point essentiel mais nous, nous en faisons un "problème" pour l'instant !) est bien là. l'articulation, la combinaison, l'architecture de matériaux répondant différemment et demandant des approches, un travail, une exploration et des perceptions dédiés.
bien sûr, l'état d'improvisation répond en tout domaine aux mêmes exigences mais il faut accepter que non seulement toutes les actions ne sont pas maîtrisées au même niveau mais qu'en plus elles réagissent différemment à une multitude de facteurs fondamentaux (le temps, les contraintes extérieurs, la réactivité...).

bref. c'est un peu le bazar.

on voulait y aller. nous y sommes. même ce texte est décousu et confus.

on cherche on cherche quoi !

bon.

à demain sur le marché. ça va être Noël.

antoine arlot

lien "LE PROJET BRANKS"







06 février 2008

la résidence II avec marie cambois - atelier




lien "LE PROJET BRANKS"

re again one more residence Branks acte II

à peine terminé à peine reparti.
2ème résidence pour les Branks avec cette fois Marie Cambois pour explorer le potentiel cosmique de nos corps.
je plaisante.
pour tenter de mettre en place la conscience d'une improvisation juste, d'un geste fort et dense, d'une attitude pleine. un détail ? oui, mais essentiel ! car quand on reste immobile face à 300 personnes tout est dans la conviction, la présence, l'entière sensation que l'on est là. sans même parler de nos envies de danse abstraites (espaces de gestes) qui ne trouvent leur force que dans une rigueur, une exactitude et une véracité qu'il faut bien explorer pour la renvoyer.

bref et en gros... MC est là. MC va nous en faire baver. MC est en train de nous faire reprendre le sport !
et si elle lit ça je suis mort. aa

lien "LE PROJET BRANKS"

02 février 2008

fin d'étape pour les girafes !


le problème des résidences est que l'on a peu de temps pour écrire, photographier, filmer, couvrir l'évènement dans lequel on baigne. le paradoxe d'un blog finalement où l'on ne montre que l'impossibilité de montrer.

5 jours de résidence donc. 5 jours de travail sur une organisation, sur une architecture de l'invention.
le projet branks n'a pas vraiment de direction ferme (mickael monnin bien que directeur artistique prend le pari d'une direction ouverte, négociée, confrontée) et cela ne pose étrangement pas de problème. il s'agit certes d'une discussion constante sur le quoi, le comment et le pourquoi, mais au final chaque décision se retrouve confrontée à la réalité du plateau et de la sortie quotidienne en ville.
la vidéo de chaque avancée propose un regard extérieur impitoyable.
ça marche ou ça ne marche pas.

les créations ne sont pas le lieu d'un eden où les tensions n'existent pas mais l'intérêt réside dans le jeu des déséquilibres (de pouvoir, d'envie, de compétence, de goût, de regard).
un jeu d'équilibriste du déséquilibre.
finalement, on se rend compte que cette forme de construction collégiale se fabrique dans l'effort et non dans le rêve. c'est en permanence un repositionnement de ses avis, de ses compromis esthétiques, de ses compétences, de ses audaces pour se montrer acteur dans la réalisation du dessein commun.
et quel dessein !
arriver à inaugurer une nouvelle forme de fanfare oscillant entre l'absurde keatonien, le ludique de situation, le mélange des plans d'image, l'éternel va et vient entre les formes d'improvisations, la présence théâtrale, la force de proposition, l'écriture musicale et les jeux de l'improvisation libre... une masse gargantuesque de défis tous plus important les uns que les autres, tous liés les uns aux autres.
on pourrait croire que le plus grand chantier d'une résidence est l'invention (en dehors de la préparation des budgets et autres agendas !!), mais on se rend compte que les choix, l'organisation, le mode de relation collectif jouent un rôle capital.
le choix est certainement l'un des enjeux les plus délicats. choisir de ne pas tout faire c'est choisir quoi faire. c'est prendre le pari que les fondements de tout le château de cartes seront bien ceux que l'on a décidés il y a quelques mois auparavant.
choisir c'est de plus prendre une distance sur le temps et sur la réalité. c'est penser large quand on vit le petit, c'est imaginer le possible quand on subit l'échec, c'est projeter l'utilité quand on promeut le ressenti, c'est abandonner une chose en pariant sur une autre, c'est se voir en essayant d'être.

mais les branks semblent enfin sur des assises solides.
5 jours de tests, de sorties ratées ou réussies, de film analysés, disséqués, de reproches ou de félicitations "objectifs" avec les maladresses du bord...

pour nous, le meilleur plaisir reste quand même de terminer cette résidence en se gondolant sur la vidéo de la dernière sortie (parce que c'est très drôle les branks) après avoir déprimé du filage de l'après midi sur le manque de rigueur, de précision et d'allant.

étrange période où tout bascule d'un moment à l'autre selon on ne sait quoi. et quelle situation exceptionnelle que de rassembler 8 personnes autour d'une ambition démesurée et sans assurance (un projet humain certes, mais aussi un projet artistique avec la volonté non pas seulement d'inventer mais de changer, de transformer, de tenter l'autre chose).

parler de création rebute parfois tant les discours lénifiants, naïfs et peu développés existent. mais voilà, au fond des choses, c'est de cela qu'il s'agit ici. une fanfare qui se métamorphose, qui accepte de sortir du jeu facile des animations pour se construire un habit lumineux. un habit d'esprit. un habit qui en appel à l'intelligence, à la réflexion, à "l'élitisme de l'émotion". il ne s'agit pas de la rendre totalement hermétique au monde, mais plutôt de mettre en lumiere la force de l'abstraction, le gigantesque potentiel de l'image construite par le spectateur.
une fanfare (mais peut-on encore parler de "fanfare") qui ne fait que provoquer, qui ne s'appuie que sur les décalages imprévisibles, que sur l'immense puissance de l'improvisation, qui ne croie qu'en l'universalisme de la matière sonore (l'art des sons), qui ne voit comme avenir que le bac à sable qu'est depuis toujours la Rue.
et puis... les branks s'appuient sur 7 personnalités différentes, 7 cultures artistiques très contrastées (certains viennent des musiques libres, d'autres se nourrissent de jazz, d'autres encore se sont construits autour du théâtre de rue et des arts de la rue, quelques-uns ne jurent que par le classique contemporain, au fond de la salle, 2 ou 3 ne pensent qu'à la chanson... sans parler de led zeppelin et autre freerock. je sais, cela fait bien 160% des branks et non 100% mais en vérité tout se croise. envie, histoire). cette dialectique est une force. une force de l'esprit, une force de l'assemblage. un mécano.
dès lors, comment ne pas sauter sur l'occasion et profiter de la confiance que chacun a dans les convictions des uns et des autres pour essayer (mais que dis-je ! pour foncer !!) une fanfare unique, un objet artistique "hors du commun", un truc, un idéal permanent, une brûlante proposition de marier les contraires.
impossible mélange ? à en parler ainsi cela semble irréaliste.
et pourtant je vous invite à regarder la vidéo (en ligne dans quelques jours) de la dernière sortie.
de cette sortie qui représente 5 jours de travail, 5 jours de ce qui est quand même une aventure et une ouverture vers le grand inconnu dont on est sûrs.
le reste... c'est à vous de juger.

non décidément, ce projet est insensé.

antoine arlot

lien "LE PROJET BRANKS"



01 février 2008

never stop !

Branks in pro graisse