18 décembre 2006

WOW !

Cette date du 16 décembre restera dans les annales du CDH... Une pluie battante, un départ de feu sur le zeppelin (l'eau et l'électricité...), des glissades catastrophiques (le bois, l'eau et la danseuse...), des instruments en apnée apocalyptique (le sax, l'accordéon, la batterie... et l'eau), de l'électronique poussé à l'extrême du manuel d'utilisation de l'utilisateur normal qui ne doit pas mettre tout cela dehors (les pédales, la table de mix... et l'eau), les micros hors service qui vont rouiller pour la premiere fois de leur histoire (les "statiques" que l'on ne doit normalement jamais sortir à l'humidité.... et l'eau) ....

Bref ! Une tranchée plus vraie que nature, de la poésie sous la flotte, de la musique aquatique et... 100 parapluies qui se demandent si tout cela va bien finir ! Quel public !
Honnètement, c'est la première fois que l'on vit cela... Mais voilà, le spectacle devait avoir lieu, c'était écrit, alors...

La prochaine résidence se prépare histoire de règler les problêmes techniques (les roues, les roues, les roues... qui flanchent encore !) et de densifier la part sonore du spectacle ....

A bientôt donc pour la narration de cette TERRRRIIIIBLE aventure !
aa

ps : hello la grange !

28 novembre 2006

ola !

A tous ceux qui lisent régulièrement ce blog, je vous dis merci ! Quel plaisir de partager une histoire avec vous! L'impression que le temps qui passe sera marqué par un souvenir qui reste....
Bref. Dès que j'ai un peu de temps, je mettrais des infos fraîches et toujours quelques réflexions puisque c'est l'occasion de réfléchir !
Le 16 décembre nous sommes à
Brabant le Roi (près de Bar le Duc, 55) à 17h, toujours pour améliorer les choses en attendant les 3 semaines de travail sur la technique, la musique électroacoustique et le jeu.
Voilà !
Bonjour chez vous !
aa

17 novembre 2006

SON

Alors.... du son.
Oui mais.... avec les sujestions liées à la captation de rue et au fait que l'enregistrement vient de la console et des statiques disposées sur le zeppelin.
Bref, vous l'avez compris, c'est trash et boueux comme une tranchée (vent, coupures, grésillements, pertes de volumes....en gros, comme si vous y étiez).

Mais enfin, c'est une idée de l'univers sonore de ce spectacle.
aa

copiez/collez les liens ci-dessous et écoutez avec realplayer (à télécharger si vous ne l'avez point....c'est gratuit à mort! free to death quoi!).

http://groupepanique.free.fr/cdh/le maire.ram
http://groupepanique.free.fr/cdh/ancien combattant.ram
http://groupepanique.free.fr/cdh/gaz.ram
http://groupepanique.free.fr/cdh/camp1.ram
http://groupepanique.free.fr/cdh/zab.ram

http://groupepanique.free.fr/cdh/ivrogne.ram
http://groupepanique.free.fr/cdh/folie.ram
http://groupepanique.free.fr/cdh/pensées de tranchées.ram

http://groupepanique.free.fr/cdh/allonger le tir!.ram
http://groupepanique.free.fr/cdh/valse démente.ram




15 novembre 2006

Une guerre d'hier qui explique aujourd'hui

Le spectacle démarre à notre époque, le jour du 11 novembre. Il pose la question de la forme commémorative très nationaliste. A quand une commémoration européenne? Voir même de tous les pays qui ont participé à cette guerre? (Là je rêve). En attendant, mes enfants apprennent notre hymne nationale à l'école publique qui est une ode à la violence sortie de son contexte.

Le départ des soldats la fleur au fusil.
Ils pensaient être revenus pour Noël. Certains intellectuels ont prévenu de manière précise ce qui allait arriver, mais on ne connait même pas leurs noms aujourd'hui. Par contre les bouchers de cette guerre ont des places, des rues, des avenues dans tout le pays.


La scène des femmes à l'arrière dans les usines, les oubliées de cette guerre.

13 novembre 2006

Verdun : Hors champs (de bataille)



Une adresse à connaître quand on aime la bonne bière belge. L'Estaminet, rue piétonne.

Petit bilan du metteur (en zepp)


Voici plus d'un an que j'ai démarré ce projet et la première étape se termine. Les retours sont positifs, le public est surpris par l'originalité de la mise en scène et du visuel fort (marque de fabrique de la compagnie). Certains n'ont pas reconnu Apollinaire et j'en suis content. Le pari de mettre de la poésie comme de la prose dans la rue est gagné. J'ai pris beaucoup de plaisir à travailler avec cette équipe d'artistes talentueux qui ont été bien au-delà du contrat de travail. Leur maturité, leur passion, leur métier ont fait de cette création une aventure humaine extraordinaire. Les bénévoles de l'association ont joué un rôle important et leur contribution est loin d'être négligeable. Bref, que du bonheur, je le dis car dans nos métiers et dans la conjoncture actuelle, c'est plutôt rare.
Michaël (metteur en zepp).

11 novembre : avant première !

Et voici donc les premières photos de cette avant première de qualité première.

Avant première car il reste 3 semaines de travail (lumières, jeu théatral, alliage improvisation et voix, densification des événements narratifs, nouvelles mises en scènes de tableaux, réorganisation du rythme général, introduction d'espaces acoustiques nouveaux, etc etc....).
Mais, cette avant première était déjà sous le signe d'un spectacle très chargé en émotion, en images pérennes, en souvenirs d'oreilles, de couleurs persistantes, de sens.

Une avant première donc, qui préfigure un spectacle de rue "total" (improvisation, poésie, sons, mélodies, danse, pensées, images, tableaux, réflexions, convictions...), et, différent finalement des joyeuses animations de Noël.... Tant mieux!
Plus de 300 personnes étaient à ce rendez-vous important pour nous, puisqu'il consiste à mettre au feu un spectacle encore en devenir. D'ailleurs, ces 60 minutes ont eus leur lot de péripéties incroyables..... Que l'on vous narrera un autre jour lorsque la pression sera retombée !
Bref.
La prochaine est à Brabant le Roi (près de Bar le Duc 55) le 16 décembre à 17h!

PS : Dès que je peux, je mets vidéos et son sur ce blog..... Olé !
aa







04 novembre 2006

BOUM




Boum, ça repart pour Le Chemin des hommes... Petite résidence du 6 au 10 et présentation number two le 11/11 (vers 17h30) au Centre Mondial de la Paix à Verdun. Il y aura bien entendu encore des photos volées (bien que la surveillance du Metteur En Scène se renforce!) et, promis, des analyses concernant tout de même la mécanique intime d'un tel spectacle.

Un peu de réflexion donc, car c'est là une occasion unique d'améliorer son acuité artistique.

Par exemple, le rôle d'une musique "différente" dans le "spectacle de rue". En effet, il est vraiment surprenant de voir à quel point ce milieu manque de culture musicale. Non pas que Le Chemin des hommes ait la prétention de révolutionner quoi que ce soit, ou d'avoir le sentiment de créer un nouveau genre, mais en l'espèce, il y a à l'origine le désir d'une véritable attention musicale, d'un temps pour essayer d'échapper aux évidences.
Des pistes ?
L'utilisation de sons étendus en premier lieu (le sax exploite plus la multiphonique que la note, la matière même du son que la gamme - la batterie manipule bien plus les résonnances des métaux et les dynamiques improvisées que les rythmes). L'alliage matière sonore et voix qui peut se révéler un travail poétique et abstrait passionnant.
D'ailleurs à ce propos... C'est également une volonté d'abstraction qui tente d'éviter le figuratif, le "mickey mousing" (association d'un son typique à un geste tel le ressort sur un saut de cartoon) ou autres rythmes ancrés dans la mémoire collective comme conviviaux.
Et puis... C'est également un plongeon joyeux dans la musique improvisée, l'extension de la notion de temps vu comme un ensemble et non comme un découpage ou une pulsation, l'utilisation d'une "oreille" contemporaine et la prise de conscience de codes musicaux à éviter...
Bien loin du ressucé de thèmes de séries américaines (Love boat, Mission impossible, James Bond...) que l'on n'arrête pas de voir dans bon nombre de productions à Aurillac.

Un exemple de ce type de traitement musical ? http://almma.free.fr
(On va vraiment me taxer de mégalo ! Allez j'en donne un autre plus neutre mais qui est la référence absolue : http://www.efi.group.shef.ac.uk/)

Ambition ou prétention ... A vous de choisir. Je suis prêt à me faire battre.
Mais en tout état de cause, l'ossature musicale de ce spectacle sera nourri des ses envies, de ses réflexions, de cette expérience.
Le Chemin des hommes ne fera bien-sûr pas la révolution, mais le "spectacle de rue" aborde une étape importante dans son histoire. Il a besoin d'une fracture, d'une rupture d'avec le festif, l'animatoire et le simple concentré de techniques ou d'inventions théatrales (géniales mais insuffisantes).
Le Chemin des hommes apporte ainsi sa pierre partiale et subjective... A sa mesure, avec ses capacités et ses compétences, et je l'espère, participe à ce mouvement de changement.


Et il fera froid.
Bon. C'est véritablement un spectacle de rue.

aa

18 octobre 2006

all over the world !




15 octobre 2006

commentaire aa....

Et voilà...
La première partie de cette résidence (d'un mois et demi tout de même !) est terminée. Le spectacle d'étape du 12 octobre s'est quand même sacrément bien passé, ce qui donne de l'énergie pour la suite, car suite il y a avec un rendez-vous prévu d'une semaine avant le 11 novembre, date de présentation d'étape numéro 2 au Centre Mondial de la Paix à Verdun.
"Le Chemin des hommes" présentera là, et de nouveau, une étape de travail encore mieux ficelée et encore plus dense. Puis plus tard, 2 semaines sont encore prévues pour finaliser le travail de ce spectacle de rue.
Que de temps, que d'énergie ! On se rend compte de cela en pratiquant et peu en regardant.
Un travail de longue haleine donc, qui mobilise de l'enthousiasme mais aussi de la pugnacité ! Et notamment celle, sereine et confiante, de Michaël Monnin, le fameux metteur en scène. Là, je dois dire que cette partie du boulot a du être une épreuve de vie !

Toujours est-il qu'il est encore étonnant de voir à quel point un spectacle demande de la répétition, de l'expérimentation, du rodage avant de pouvoir transmettre de l'émotion. C'est un paradoxe. Enormément de travail pour l'apparence d'une belle simplicité.

A l'heure ou l'intermittence du spectacle à été méprisée lors d'un vote virtuel
et clownesque à l'Assemblée Nationale le 12 octobre (car enterrée malgré le soutien de tous bords et la promesse de 470 parlementaires de voter une loi qui corrigeait les effets désastreux du protocole de 2003 et les atermoiements du paritarisme - et notamment de la funeste vision du MEDEF et de la CFDT) on ne peut que répéter : venez voir !
Venez voir comment se passe un tel travail, venez vous confronter à la réalité de ce metier, à la difficulté de fabriquer, d"innover, de créer du sentiment, de l'émotion, du savoir, de la connaissance, du lien et pour tout dire simplement, de l'art. C'est en comprenant ce temps nécessaire qui implique des vies, des choix, des énergies, que l'on peut appréhender au mieux ces métiers.

Sans le soutien de partenaires, de réseaux et de collectivités publiques (et en l'espèce le département trés présent) il n'eut pas été possible de monter un tel spectacle. C'est une chance. Mais au delà de la confiance apportée par des collectivités, il est nécéssaire de remettre les salariés du spectacle vivant dans une situation stable et saine. Car sinon, de spectacles vivants il n'y en aura plus et au bout du compte de lien social non plus.

Quel plaisir immense de voir les "locaux" du Bouchon sur Saulx, de Ménil, de Maulan, de la Grange (n'est ce pas Flo et Pierre !) et d'ailleurs venir suivre cette aventure.
C'est aussi cela qui est important ! Partager un changement de monde dans un coin de Meuse (pays que je ne connaissais pas et que je découvre magnifique !).

Au final, c'est l'histoire classique d'une création artistique. toujours en route, toujours debout et plus que jamais motivée pour que vous puissiez rêver avec nous.

Merci donc à tous.
Antoine Arlot

11 octobre 2006

Enfin...je m'y colle...

Hé oui... Depuis le temps que je voulais le faire... Quel parcours semé d'embûches pour y arriver!!!!
Nous y voilà donc : Jour J moins 1.... Tic tac tic tac... Et nous clôturons notre 2ème étape de travail en ce joli site de l'abbaye de Jovilliers! Nous serons en représentation d'une répétition.
Vous dire que nous sommes tous fatigués, et bien oui, en effet! C'est quelque chose de faire de la rue! En ce qui me concerne, c'est une première et ça me plaît assez bien. Venant du théâtre forain,il s'agit ici d'un autre contact public, pas tout à fait le même rapport; Je dirai même plus, pas le même tout court... Ici, les gens vont et viennent à leur guise, comme si nous étions un tableau mobile devant lequel on s'arrête ou pas, ou longtemps ou pas, où l'on se pose... Ecoute, intérêt, jeu, inquiètude, rire, angoisse, moqueur... Que nenni, juste la bonne dose. N'oublions pas que nous sommes des créateurs, des artistes, que nous vivons dans cette partie du monde où nous avons la libre expression.
Que notre réflexion, notre choix, notre point de vue est ce que nous avons vu, entendu, lu, vomi, crié, ri, pleuré, pas compris et tout ce que vous voulez qui fait que nous sommes des hommes... Qui ont chacun leurs chemins de vie, ce qui nous différencie du monde animal.
Voilà donc ce qui m'amène au spectacle... Que de textes lus sur cette "grande guerre", de DVD visionnés, d'images de livres parcourus... Je pensais en savoir un peu... De fait, c'était peu, comparé à "l'un peu plus" que je connais maintenant...
Une mise en scène est un choix, un point de vue, une histoire racontée car vécue... On peut ne pas aimer, on peut en rire, on peut bien-sûr entendre et se laisser porter, mais toujours oser dire, vivre les choses.

Me voilà à peine devant le petit écran et déjà je sature...

Après quelques lignes "sérieuses", il faut que je vous dise franchement que je ne serais pas fâchée de rentrer au plat pays qui est le mien mais qu'aussi notre ambiance de travail est telle que je serais fin heureuse de vous retrouver... Euh, d'abord je m'arrache et ensuite....
Non peut-être (qui en bruxellois veut dire oui) rarement une création a été aussi joyeuse, sans se prendre la tête (enfin entre musicos , comédiens et notre "maître ") parce que prise de tête il y a eu...
Donc pour en finir, ce n'est pas un spectacle drôle, c'est un drôle de spectacle!!!!!!!

Véronique de Belgique

09 octobre 2006

06 octobre 2006

les photos à 8 millions de pixels...










ne sont toujours pas là....alors en attendant....

le quotidien éclairé....





et oui les Nancéens font 2h de voiture par jour pour s'immerger dans le froid meusien et ..."creer". waaaaaaah. voilà. c'est dit. ce qui laisse parfois la place à des trucs inattendus.

on avait parlé d'un repas de haribos et voila le resultat !!! aaaaah, flo...







02 octobre 2006

1ère nocturne juste après la pluie !


Demain, les photos de cette soirée mémorable (pluie, vent, émotion et 70 personnes) seront ici même sur ce blog.

préparation de la 1ere nocturne sous la pluie ! aléas....