28 juin 2010

Branks a Sotteville


Sotteville-lès-Rouen. Avec Chalons et Aurillac, c'est l'un des trois festivals important des Arts de la Rue. A cause de l'Atelier 231, à cause de Vivacité, festival de Rue.


Qui dit "festival" dit trajet (avec ses surprises et ses Highways pour l'éternité), dit autre spectacle (Jeanne Simone par exemple) - quand on peut les voir (d'où qu'un seul exemple), dit rencontres (avec ses t-shirt) incroyables, dit aussi l'Hôtel et ses évaluations, trajets, trajets, trajets, dit discussions sur cela et sur ceci, dit aventure de bande, dit merguez-frites à St Laurent-Blangy (le plan de plus le soir du 26, ben quoi, ben quoi), dit un peu beaucoup de fatigue(s), dit parler des projets en cours de chacun, groupes où amours, dit debriefings, débriefings, dit échauffements, dit recherche de photos le lendemain sur Google (ah?), accrochage avec le/les photographe(s) car souvent les 234 objectifs devant les spectacles sont présents pour vendre des photos aux Compagnies après (pas d'autorisation pour les prendre et en vente sans possibilité d'utilisation sinon - ah ! ah ! vous rêvez les mecs !), dit rentrer tard (3h30 comme d'habitude), dit un peu en manque d'adrénaline le jour d'après, dit tiens, et maintenant ?






























27 juin 2010

Branks a Paris..




aa

23 juin 2010

21 juin 2010

Branks à Sotteville....


Infos !


20 juin 2010

Branks a Dombasle...


Les Branks / L'improvisation. Ces risques et ses infinies ressources.

Mais que tout cela est volatile.


Une gageure sans enjeu autre que la volonté de toucher avec ravissement cet état d'incroyable évidence d'un monde fait de musique. Musique en terme de manipulation de sons, musique en terme de déplacements, musique en terme d'intention de jeu, musique sans aucune volonté, son de l'abstraction, charmes des horizons acoustiques.


L'improvisation. Une manière d'être. Une clef pour embrasser.

"Soudain, elle tomba par hasard sur une petite table à trois pieds, tout en verre massif: il n'y avait rien dessus, à l'exception d'une minuscule clef d'or; première idée d'Alice: elle appartenait peut-être à l'une des portes de la salle; mais, hélas! de deux choses l'une: ou bien les serrures étaient trop béantes, ou la clef trop petite, toujours est-il qu'il n'y eut pas moyen d'ouvrir une seule porte. Cependant, entreprenant une deuxième tournée, Alice tomba sur une portière qu'elle n'avait pas encore remarquée; et derrière, une petite porte de quarante centimètres environ; elle essaya d'introduire la petite clef d'or dans la serrure, et à sa grande joie, elle s'ajustait !" - Alice au pays des merveilles.


Mais voilà. Parfois. Rien de tout ceci ne peut être révélé.
Alors oui, la forme, une partie du fond, les allures, les gestes et pourquoi pas de (bonnes) inventions viennent donner un sens spectaculaire à l'événement. Des "choses" se passent, un monde se dévoile, une féérie apparait. Finalement un emballement énergique avec sept girafes déjantées.... mais... pas cet état si indéfinissable de mots où l'on sait que tout est au monde et que le monde est là, ici, oui à cet endroit précis. Mais oui ! Lorsque cet instant révèle ses immenses ressources poétiques, ses perspectives, ses innombrables réalités. Tout coule, chaque geste semble appartenir à l'histoire en train de s'écrire, chaque son est comme greffé à ce nouveau monde.
Les Branks l'on connu, beaucoup l'on sentis déjà, on voit bien de quoi l'on parle (le fameux premier son d'un concert qui vous dit presque tout de la suite). Ce n'est pas inaccessible. C'est ce que l'on cherche en permanence. C'est à tout le monde. Il faut juste lever le voile.
Mais parfois... Mais quelques fois....Non. Ce sera un beau concert, ce sera un "bon set" Branks ou une "chouette pièce" de théâtre, ou une improvisation d'un bon moment... mais... pas cette beauté indécente, cette impudeur de l'instant, ce "truc" qui vous emporte. "Lift the bandstand" disait Steve Lacy en citant Thélonious Monk. Lift the bandstand. Faire décoller l'univers, faire sublimer la scène.
Pour les Branks, emmener tout un public et s'emmener soi même dans une épopée. Emmener la Rue au pays des merveilles. Lift the bandstand. Transformer le temps qui s'échappe en souvenirs, croire en l'avenir, se laisser porter par le désir.


Bah. Il faut chercher, encore et encore. Tenter, encore et encore. Explorer, toujours et toujours. Pas de vérité sans défaut(s). Ce Graal qui arrive parfois est ontologiquement bouturé à l'Improvisation et ses miracles, mais il faut savoir en verser le miel.

aa (de l'Extravagant quotidien)


Déménagement... ça déménage!!!

Des personnages hauts en couleur, rien à voir avec la pièce précédente de l'atelier théâtre adultes de la Cie, là c'est de l'intervention énergique, on charge, on cherche les absents, vite il faut évacuer le village, dans deux heures un raid aérien va venir tout détruire. Le gouvernement, pour le bien de tous évidemment, et pour arrêter les dépenses superflues pour faire vivre des territoires de plus en plus désertés, a décidé de rassembler les populations dans les villes. Maintenant on en est au dénouement c'est l'ultimatum. Le dernier village récalcitrant est au pied du mur.
Tout le monde se met en route pour se réfugier dans les carrières souterraines à 1/2heure du village. Il va falloir désormais vivre cachés.
Les photos dans les carrières dans le prochain message...
zabote

Minvielle...par un temps d'avril

C'est bien serrés les uns contre les autres (pour se tenir chaud) qu'on a regardé et écouter des voix venues de tous les coins de France, hé oui! chez nous on dit "dis voir" ou "écoute voir". Et puis encore regardé et écouté André Minvielle et Olivier Noack pour un mélange contes et chansons.
Comment faire aussi bien de la musique avec sa voix et presque rien d'autre, quand André chante et "bruite", il y a quelque chose qui s'envole...
en 2 secondes on voyage, on passe d'un ailleurs à un autre sans s'en apercevoir. Une maîtrise technique incroyable au service... comment dire, du beau et du ressenti... tout se met à chanter... tout devient mélodie
merci encore à Alexandre de Scènes et Territoires et Bernard de Sur Saulx pour nous avoir fait profiter de ce moment
zabote

18 juin 2010

Préparation pour ce soir

J'adore quand les artistes se croisent chez nous et investissent les lieux.

Guy, bernard, Julien et Gilbert font le noir pour ce soir
La cuisine se transforme en studio pour André et Olivier
Florent tranforme le haut vent en salle de concert
Alexandre met la table (hé oui c'est possible)


La Cie En verre et contre tout en résidence chez nous termine son spectacle pour samedi à Dombasle

Filage du spectacle 'Travail temporaire"en pleine nature
Michael