30 novembre 2010

Saint Nico.com


Organisé avec le concours l’Amicale de Saint Fiacre, les habitants de Couvertpuis et en partenariat avec l’Association Sur Saulx, le spectacle « Sur les traces de Saint Nicolas » mêle comédiens professionnels et comédiens amateurs de l’atelier théâtre adultes de la compagnie Azimuts. Vous pourrez découvrir dans le village illuminé et décoré avec l’aide des bénévoles un des trois parcours selon les âges et les goûts de chacun : enfants et famille, adolescents et adultes. Michael

17 novembre 2010

Retour sur Longuyon

Longuyon sous le soleil, retour en image sur la rencontre avec la Fanfare de Longuyon...Photos de Jean-Claude Empain







03 novembre 2010

Entrailles et ses empreintes sonores....

 










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"Récit Lorrain" reçu par la Cie Azimuts





Le samedi 23 octobre, la Cie Azimuts a accueilli à Morley une délégation de "Récit Lorrain". Cette rencontre avait pour objectif de mener une réflexion sur l'émancipation par la culture à partir de 3 témoignages:
- Michael et Zabote ont présenté leur compagnie et leur action culturelle sur le territoire.
- Benoît Guérard a raconté l'histoire du festival qu'il organise tous les 2 ans dans la vallée de l'Aire : "Ma rue prend l'Aire".
- Céline, de la compagnie Caravanes, nous a parlé de son métier de comédienne et notamment des ateliers théâtre qu'elle mène avec des personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer.
Des rencontres, des échanges, un réseau national et même international qui se crée : "Récit lorrain" accueillait pour l'occasion une personne du Bénin qui lutte dans son pays contre la corruption et un Haïtien qui conseille les communes en matière de développement.
Une rencontre très enrichissante pour tous les participants...
Anne

02 novembre 2010

Entrailles des Plateaux Lorrains.






Entrailles et son bonhomme de chemin.

Un autre type de recherche que ces Plateaux. Comment faire ressentir l'endroit où cela va se passer. L'émotion nait aussi d'une forme. Pas que, mais aussi. Question d'équilibre et de tenue d'une idée.
Dés lors comment toucher de l'esprit ce que va donner ce spectacle de Rue ? Où sont les pivots esthétiques, les lignes de forces ? Comment les donner à imaginer dans un espace réduit, non-spectaculaire et ouvert au débat ? C'est le pari de ces 5 jours de fabrication in situ.

Entrailles mélange danse, théâtre, vidéo, scénographie architecturale et électroacoustique, en pleine nature (et dans une salle de 30 m2 pour l'instant !), mais il est vrai que la diffusion des espaces acoustiques occupe l'esprit, un dispositif complexe de technique est autant une chance qu'un défi. 
Une contrainte comme une provocation à ne pas lâcher prise sur les enjeux d'un spectacle qui veut faire ressentir avant de dire.

Dans cette salle de quelques mètres carrés il est facile d'impressionner à coup de multidiffusion, d'effets sonores et de bricolages inouïs, mais ce n'est pas le spectacle. Entrailles est un état de va-et-vient entre passé et futur. Un présent composé d'une vie de femme. Un point de vue qui navigue, qui explore au travers des temps manipulés un sentiment de vérité. Un parmi d'autres certes, mais avec cette volonté de toucher l'universelle qui tend les existences.

Finalement, les Plateaux Lorrains permettent d'affiner les esprits. La danse est mouvement, le son est mouvement, le texte est mouvement, tout est mouvement et il est fascinant d'essayer d'en extraire le substantifique pour en montrer tout l'universalité. Là où la justesse d'émotion correspond à l'esprit du texte et des envies, à la profondeur cachée des thèmes abordés. Ce peu montré doit déjà être le tout à explorer.

Le choix de l'abstraction par exemple, choix de forme, est déjà un choix de parole (c'est aussi un sacré défi en Rue !). Une parole qui se veut entièrement accessible (le paradoxe du non mélodique est d'échapper aux enfermements des codes culturels, ce qui apparait avant-gardiste, ou bizarre, ou étrange, ou contemporain, ou du bruit, ou pour initiés etc, etc, n'est qu'un moyen incroyablement ouvert qui permet de s'appuyer sur les imaginaires de chaque spectateur, sans exclusive).
Le choix du texte aussi. Dit, en voix off, dansé, fracturé, elliptique... un choix à faire, à distribuer, à tester.
Et la danse, et la danse, ce geste, ce quotidien révélé, cette histoire en mouvement, ces strates d'expériences et de vies dénudé. La danse. Objet du regard mais aussi de la vibration, une manière d'être en l'air, de fendre l'air, de peser sur le monde, de donner à sentir la gravité, de terrestres pensées, d'ailleurs à survoler. Et la métaphysique du geste, le corps qui parle, sans codes, libre, ouvert. Une danse abstraite ? Une danse de tous les jours, une danse par tous.

Les Plateaux Lorrains ne sont, finalement, outre la présentation des ambitions et des choix déjà fait, qu'un plat de questionnements encore fumants. La présentation d'une réflexion en cours, nourri des tentatives et des contraintes que l'on découvre au fur et à mesure.

Voilà donc un work in progress. Un travail en cours où l'on débusque les bonnes questions sans se soucier pour l'instant des uniques solutions. Entrailles au Plateaux Lorrains ou l'art des futurs funambules.
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01 novembre 2010

Voix et tremblements.

Andreea et Entrailles... la préparation des "Plateaux Lorrains" au banc d'essais. Tout vibre, tout frémis, tout s'élève et se projette... et petit à petit les choses prennent forme. 
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Fantômes sonores d'Entrailles





















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31 octobre 2010

Hors-d'œuvre.

 


Musique des sphères* ou bien musique pour la sphère, du coin. L'espace acoustique comme lieu de visite comme endroit à faire jaillir. C'est tout le pari du son dans "Entrailles"* et en particulier lors des présentations des "Plateaux Lorrains"* qui auront lieux les 6 et 7 novembre au Saulcy* à Metz. 
L'habillage sonore de la salle à disposition n'est pas en soi le cœur sonore du spectacle mais l'occasion de faire ressentir les perspectives ouvertes. Multidiffusion, jeu sur les effets de proximité, sur les alliages de plans, sur les effets de lentilles (faire apparaitre les drones lointains en jouant sur les accoutumances proches), les déplacements d'objets acoustiques ou autre illusions d'immersion. 
Les Plateaux Lorrains ne sont pas un moment de représentation en avant-première ni même une démonstration de savoir-faire. Il s'agit bien plus de faire gouter aux possibles qui sont recherchés. Une maquette d'idées, de premiers choix esthétiques et techniques. Rien n'est certain à ce moment, mais on doit pouvoir déjà sentir les prémisses et les couleurs de la création à venir. 
Pour Entrailles il s'agit de montrer les singularités propres à ce spectacle de rue. Une scénographie qui est aussi une architecture du sonore et de la lumière, un son qui est autant un élément vivant qu'un ensemble d'angles et de recoins d'inouïs, un théâtre qui se parle et se danse simultanément, une vidéo qui se veut une impression.... tout un ensemble de directions pour tenter un spectacle de rue hors des champs connus.
Le paradoxe est de montrer ses envies et ses décisions dans une salle de 30 m2. L'art de rue confiné entre quatre murs, blancs. Mais, finalement, cette contrainte autorise justement d'emprunter des pistes alternatives pour donner à voir. La multitude de haut-parleurs dans une si petite pièce profitera du silence (tellement peu présent en pleine nature) pour fonctionner au moindre son, le texte dit ou en voix off ne se pose pas encore le soucis d'une possible sonorisation, la vidéo n'a pas d'autre support que le mur pour se dévoiler, l'imbrication des uns et des autres est simplement à imaginer. 
Les Plateaux ne sont pas un moment spectaculaire. Il n'y à rien à prouver ou à faire vivre comme étant fini. Le danger des étapes de travail, des work in progress ou autre visite en plein travail est de vouloir faire au mieux pour faire croire à ce que cela peut être une fois terminé. Or ça ne peut pas. Il est impossible d'accéder à une quelconque fluidité (qui fait le rythme de tout un spectacle) à une densité (nourri de la connaissance du global) ou à l'émotion (fait d'un long travail de justesses).  Et on ne peut pas compter sur la prospective individuelle de chaque spectateur (lambda ou professionnel) car comment peut-on imaginer ce que quelque chose peut donner sans avoir l'idée de l'inventer ? Les projets artistiques ne sont que l'aboutissement - au point le plus extrême des résistances de la réalité - d'une idée rêvée. Avec ses compromis, ses contraintes, ses échecs, son temps nécessaire de réalisation et ses changements de point de vue de dernière minute.

Voilà pourquoi ces temps de présentation ne sont que des "hors-d'œuvres". Des mises en appétit, des échanges de questionnements, de problèmes posés et d'ambitions non encore altérées.

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