05 avril 2007

Chez Henrion tout est bon ! (ou une "résidence technique" improvisée incroyable !)

Janvier, on décide de retravailler sur les faiblesses techniques du zeppelin.
Je vais voir "le Pascal" (Henrion), dépanneur, vendeur de poids lourds de son état, pour lui demander son avis sur le travail à faire. On fait le tour de la question, on va voir un ferrailleur qu’il connaît bien et au retour, Pascal nous propose de travailler chez lui, dans son atelier.

L’argumentaire était :
"Ici tu auras tout ce qu’il te faut pour travailler"
ou "Si tu as besoin de quelque chose tu demandes, on trouvera des solutions"
ou "Ton zeppelin, en une semaine on peut le refaire"

Une semaine ?!! Il ne pensait pas si bien dire, on est resté 7 semaines. On n’avait plus envie de partir ! On avait tout ce qu’il faut, le matériel, la compétence et l’assistance technique. Sans compter la bonne humeur perpétuelle et le confort de travail.

Voici quelques phrases qui resteront :
"Comment qu’c’est ? Un p’tit café ?" - tous les matins
"Comment ça va mon vieux Valentin ?" - tous les matins
"Surtout, si t’as besoin tu demandes, on trouvera quelque chose !" - régulièrement depuis qu’on a acheté le poids lourd
"Ah ! Les affaires reprennent !" - à chaque sonnerie de son téléphone portable
"Si tu arrive à 8h, tu attends que le Jérémy ait rentré le chien pour sortir de ta voiture !" - juste un fois, quand on a vu le chien on a tout compris
"Ca ne va pas marcher ! [ ???] T’as le feu avant du phare qui se dégonfle !" - à chaque fois que je me cassais la tête pour trouver une solution
"Alors ! Ca va t’aller ?" - celle là, c’est de l’ouvrier "le Jérémy", environ 10 fois par jour
"Ca, c’est bien un gars du Bouchon (sur Saulx) !" - à chaque "connerie" de ma part !
"Alors quand est-ce qu’il roule ?" minimum une fois par jour après deux semaines de calles

Val’