06 octobre 2008

on a perdu ! on a perdu ! on a perduuuuu !



des loosers de beauté !
aa


transcription de l'article de l'Est :

Rien ne ressemble plus à une fanfare qu'une autre fanfare. Répertoire, sonorité et instruments de musiques compris, depuis le gros tube, en passant par les divers sax, trompinettes et caisses claires, jusqu'aux derniers accessoires à la mode, le banjo et le mégaphone.
Difficile donc de se distinguer dans cet univers impitoyable de la Musique de rue. Et pourtant, hourra, hosanna, vive eux, les Branks l'ont fait. Si, si, et en plus ils l'ont prouvé pas plus tard qu'hier, lors de la prestation la plus brankement stimulante de ce festival.
Créée il y a dix ans, cette troupe venue de la Meuse s'est remise en cause voici un an. « En intégrant tout d'abord deux musiciens venus du classique contemporain » explique Jérôme Planche, le chargé de production de la compagnie Azimuts.
Les
Branks
, ont tout revu de fond en comble ? Leur costume, leur musique avec le compositeur Pierre Boespflug, leur façon de bouger avec la chorégraphe Marie Cambois, laquelle leur a inculqué les sec rets pour donner « priorité à l'improvisation. Même si nous n'avons rien inventé, nous avons voulu casser les codes du genre afin que chaque musicien puisse prendre la main à tout instant et réagir instantanément à ce qui se passe dans la rue. »
Le résultat est une intervention joliment déjantée, au cours de laquelle, les Branks entraînent leurs spectateurs dans une tendre séance de folie qu'ils qualifient eux-mêmes de « dérapage musical contrôlé. » On en redemande.

F. J. (Frédéric JIMENEZ)