29 avril 2009

"dernier" jour de "préparation" pour séverine "remplacante" attitrée et bientôt "titrée" des "branks".


du coup je vous montre d'abord tout autre chose...
de belles photos pour séduire l'Institutionnel qui veille (et qui a de l'humour je n'en doute pas)...

antoine arlot









intégrer une remplaçante dans les branks demandait tout autant de transmettre la manière de faire à l'instant T des branks que d'accepter de jouer le jeu de l'improvisation (grande saveur intellectuelle et artistique) et donc la manière d'être de séverine.
c'est donc un feedback assumé qu'il s'agissait de mettre en œuvre.
l'improvisation branks tient du corps, de la musique improvisée, du geste sonore, du regard force, de l'improvisation idiomatique (jazz...), de l'invention visuelle, de l'abstraction, de l'état théâtre, et de quelques broutilles non identifiées.
c'est un work in progress bien sur, une révolution permanente, une fabrication faite de solutions pragmatiques. une improvisation qui cherche son point critique, son équilibre, entre ludisme, intelligence de l'instant, spontanéité, sensibilité et écoute. le tout en relation avec une rue transformable et un public-acteur de ce qu'il voit.

je me rappel d'un dossier SACD ou on demandait de quelle dramaturgie il s'agissait. mais l'improvisation est un état, une présence, une disponibilité, une caisse de résonance de ce qui existe déjà. il s'agit là plus de révéler que de créer. finalement il n'y a de dramaturgie que celle d'une conviction, d'une justesse. qu'importe l'histoire. celle ci appartient au spectateur acteur. à lui d'y trouver des fantômes de souvenirs, des messages, des explications, peu importe. le propos est d'être dans l'expression fine et complète du son et du geste.

...a ceci prés que les branks cherchent non pas une voie d'improvisation libre (à l'instar du formidable "goudron n'est pas meuble" par exemple) mais bien celle d'un alliage entre des formes d'expressions parfois contradictoires : musique écrite-musique improvisée, geste et visuel, théâtre et état.... il se trouve que cette perspective n'est possible que par la variété des Géo Trouvetous branks : acteurs de rue, musiciens d'improvisation libre, musiciens venant du contemporain, musiciens venant du jazz ou des rencontres interdisciplinaires avec la danse, le théâtre, l'image, acteurs sonores, bricoleurs de lutheries, inventeurs de sons, penseurs de formes sui generis... des différences qui font la singularité.

une proposition parmi bien d'autres (passionnantes) pour explorer, confronter et combiner, encore et encore, la limite des formes artistiques.

aa


voilà. et maintenant quelques photos pro domo !






ah ! et pour finir.... sur deezer il y a éffectivement du John Cage, du Iannis Xenakis et du Pierre Henry ! incroyable.