15 octobre 2010

Et et et.

Et la danse et le théâtre et la vidéo et les architectures visuelles et les installations sonores. Entrailles ouvre les champs et pari sur les alliages.
Le geste et le corps se retrouvent dans la danse d'Andreea, mélange de vie quotidienne et de pensées de cette vie de femme tiraillée apaisée tourmentée désirante abandonnée fringante ou vieille déjà. Une vie en mouvement, prolongée par ces mots balancés ou en voix diffusée diffractée retravaillée. Une danse objet des jours qui passent, une danse qui propose un chemin de murmures ou de cris, une danse d'hier et de demain.
Et puis cette vidéo tentant les plans, les impressions et les phénomènes.

Tout dans Entrailles ouvre le corps du spectateur à être acteur de cette histoire. Fabricant de ses découvertes Son corps mis en résonance, baigné de sensations, emporté par une émotion qui aimerait le capturer.
Un spectateur qui ne pourra pas fuir, un spectateur au centre des raisons d'être et un art de la rue qui tente l'aventure de l'intime, des charmes de l'étrange.

C'est un défi. C'est un plaisir.
aa