Un buzz énorme autour de ce spectacle mais pour ma part, je ne suis pas fan de la musique quand elle est rythmée ni des interventions scandées des peintres, mais le travail graphique est incroyable. Il y a une vraie patte sur cette toile de 10m x 10m éphémère et collective. Michael
27 juillet 2010
Page Blanche
Un buzz énorme autour de ce spectacle mais pour ma part, je ne suis pas fan de la musique quand elle est rythmée ni des interventions scandées des peintres, mais le travail graphique est incroyable. Il y a une vraie patte sur cette toile de 10m x 10m éphémère et collective. Michael
Les Seaux
Une toute petite forme marionnette de rue de 12 minutes sur le deuil par la Cie la Valise. Un bel univers qui parle à tout le monde d'un sujet pas facile, qui remue, qui interpelle. Michael
Bilan Chalon
Voilà nom petit bilan de Chalon, j'ai aimé d'autres spectacles mais j'en parle pas par manque de temps et je me suis focalisé sur la musique et surtout les nouvelles écritures musicales en rue car malheureusement, la presse n'en parle pas. La musique de rue reste pour beaucoup du funk ou du Klezmer. C'est dommage.
Chalon reste un festival incontournable ou le risque artistique à sa place (c'est rare) et il y a un public pour ça.
La presse ne joue plus le rôle de critique, c'est un peu la tendance générale actuelle, elle informe, elle ne s'engage pas.
J'adore regarder Jacques Livichine regarder des spectacles. C'est un spectacle à lui tout seul.
On n'était pas beaucoup d'artistes dans les réunions des fédés, l'artiste aujourd'hui ne s'engage pas non plus mais il en reste un certain nombre qui font un travail souterrain remarquable.
Michael
21 juillet 2010
Chalon dans la rue
C'est parti pour Chalon dans la rue quatre jours de spectacles, de rendez vous, de réunions et présenter la nouvelle création prévue pour 2012 "Entrailles". On vous racontera. Michael
16 juillet 2010
Les Branks et la St Cécile à Longwuy samedi soir
En attendant samedi soir voici quelques photos des Branks de Fred ROMAC au festival RenaissanceS ICI. Michael
14 juillet 2010
11 juillet 2010
Oh Oh Oh
Les Branks à "Hop Hop Hop"* à Metz. Un festival de Rue du tonnerre. Avec quelques inconvénients type déchirure musculaire. D'où l'heure du billet en come back des urgences. "Bah Bah Bah".
Les Branks hyperactifs, les Branks cascadeurs, les Branks démolisseurs, les Branks supersonique ! Tout comme Ulik*, tiens, qu'on a vu passer tel a rocketman. "Bref Bref Bref".

Mais l'homme qui tombe à pic c'est un peu les risques du métier (un métier ? ça ?). Un engagement, des tentatives, de périlleuses tentatives. Il faut bien nourrir les arènes de Rome. Le réacteur d'Ulik et les cascades des Branks.

En vérité, non. Simplement les Arts de la Rue ont cette dimension physique. C'est typique. Jouer dehors c'est appréhender une Rue qui n'est pas à soi, que l'on ne connait pas. Lorsque l'on reste dans les clous tout se passe à merveille mais lorsque ce sont les poubelles, les fenêtres, les barrières, les murs, les véhicules, les spectateurs, les commerces, les pavés, les égouts, les voitures de police, les terrasses, que l'on utilise, et bref, lorsque l'on prend la Rue, alors là tout devient plus incertain.
A la fois pour l'objectif esthétique (le rythme, le sens, la justesse, la dynamique, la tenue, l'inventivité, la musicalité, la fraicheur, la beauté de l'improvisation) et à la fois pour le corps. Corps qui se jette là où il ne faut pas, escalade, joue en courant et pour tout dire risque de perdre ses dents.

Mais voilà, il faut nourrir les arènes de Rome. C'est indéniable, malgré toutes les improvisations et autres curiosités palpitantes, le risque, le spectaculaire, la frayeur peut prendre à un moment donné le pas sur le fond du spectacle. Il faut donc jouer avec cette donnée (souvent ontologiquement lié à la Rue) qui peut vite vous emporter , sinon aux urgences comme ce soir - mais aussi comme à Esch il y à peu - tout du moins dans une sorte de démagogie facile et séduisante de l'exploit tonitruant. L'Art de la Rue c'est tout un Art. De l'Art et du temps. Temps de réflexion, de pratique et d'expérience.
Bon. Il reste un avantage. On passe parfois sur France Bleue, comme çà, au débotté....
Les Branks hyperactifs, les Branks cascadeurs, les Branks démolisseurs, les Branks supersonique ! Tout comme Ulik*, tiens, qu'on a vu passer tel a rocketman. "Bref Bref Bref".

Mais l'homme qui tombe à pic c'est un peu les risques du métier (un métier ? ça ?). Un engagement, des tentatives, de périlleuses tentatives. Il faut bien nourrir les arènes de Rome. Le réacteur d'Ulik et les cascades des Branks.

En vérité, non. Simplement les Arts de la Rue ont cette dimension physique. C'est typique. Jouer dehors c'est appréhender une Rue qui n'est pas à soi, que l'on ne connait pas. Lorsque l'on reste dans les clous tout se passe à merveille mais lorsque ce sont les poubelles, les fenêtres, les barrières, les murs, les véhicules, les spectateurs, les commerces, les pavés, les égouts, les voitures de police, les terrasses, que l'on utilise, et bref, lorsque l'on prend la Rue, alors là tout devient plus incertain.
A la fois pour l'objectif esthétique (le rythme, le sens, la justesse, la dynamique, la tenue, l'inventivité, la musicalité, la fraicheur, la beauté de l'improvisation) et à la fois pour le corps. Corps qui se jette là où il ne faut pas, escalade, joue en courant et pour tout dire risque de perdre ses dents.
Mais voilà, il faut nourrir les arènes de Rome. C'est indéniable, malgré toutes les improvisations et autres curiosités palpitantes, le risque, le spectaculaire, la frayeur peut prendre à un moment donné le pas sur le fond du spectacle. Il faut donc jouer avec cette donnée (souvent ontologiquement lié à la Rue) qui peut vite vous emporter , sinon aux urgences comme ce soir - mais aussi comme à Esch il y à peu - tout du moins dans une sorte de démagogie facile et séduisante de l'exploit tonitruant. L'Art de la Rue c'est tout un Art. De l'Art et du temps. Temps de réflexion, de pratique et d'expérience.
Bon. Il reste un avantage. On passe parfois sur France Bleue, comme çà, au débotté....
09 juillet 2010
branksametzpourtoutdébouleretqueriennerestedebout.

Les 10 et 11 juillet. Whop Hop Hop ! Normal. Festival "Hop Hop Hop". L'occasion d'aller faire le mariolle en Girafe. En vérité... des tas d'expériences improvisées (car ce groupe est un bazar tout improvisation), des paquets de Rue déformée, des tonnes de People locaux ré-enchantés, la rigolade à coup de musique élitiste, d'art des bruits, et de roulades acrobatique sur le bitume - notre bac à sable. Ça va fumer sévère dans les ciboulots et se gondoler grave lors des assauts du nimp' dans les rues de Metz.
Et après ? Et après ?
Et après ? Et après ?

06 juillet 2010
05 juillet 2010
Nouveau projet Fanfarnaüm


Une Batterie fanfare c'est particulier, pas de saxophones, pas de trompettes, pas de clarinette. Il n'y a que des clairons, des cors de chasse, des trompettes de cavalerie et des percussions.
Bref 35 musiciens de tout âges motivés avec leur chef Fred pour rencontrer les Branks et leur univers. Michael




04 juillet 2010
Bienvenue Perrine !
Notre nouvelle "chargé de production". Bienvenue ! Mais... avant de t'engager pour 345 ans et 6 mois (en Meuse ! as tu pensé aux retombées de Bure ??), vérifie quand même que tu es prête à assumer l'"Entrainement Branks"...euh... tu vois.... ce que je veux dire...moi, perso, je...bon... on est un groupe quand même...alors....
aa
aa
dry tooling
C'est drôle l'improvisation tout de même. Tiens ! Les Branks jouaient à "Rennaissances" * hier, et bien, comme à chaque fois, les acteurs de la prestation sont surpris par leur propre improvisation.
Ben mince, c'est allé dans ce sens, ah çà, mais tout le monde s'est retrouvé sous les chaises d'une terrasse, quoi mais quoi le morceau A a démarré dans le morceaux B alors que non, non, on jouait un truc complétement inconnu, mais hey que faisais tu donc les yeux plantés dans le décolleté de, ah oh la dis donc c'était haut le 3ème étage pour jouer du sax non, et wow la cascade, roulé boulé avec l'instrument, et bien voilà, il est détruit le tuba ah ça, bah bon ben ok c'est pas terrible de piquer directos sur le bitume, très bien très bien dis la marche militaire en chantant Frère Jacques, si si , on à ri, et puis hey d'ailleurs hey, j'ai cru vomir en me jetant dans la poubelle de la boulangerie, etc, etc.
Et contrairement à ce que l'on pourrait penser cette étonnement est la garantie d'une véritable foi en l'improvisation (au moins de dire cela ca permet de mieux avaler les couleuvres de l'échec !!!). Chasser la mémoire, se servir de son expérience pour abandonner les habitudes, les réflexes (question des niveaux d'action d'une maitrise, d'un savoir de l'improvisation) et se laisser porter par les propositions de la Rue. Pas évident du tout. Reproduire est plus aisée (même si cela amène directement à l'enlisement). Et puis cette mémoire, encore cette mémoire, à la fois outil de progrès et ennemie fatale de la spontanéité. La peur parfois, la spéculation, la projection souvent, l'attente, l'hésitation certainement (qui n'a déjà regretté de n'être pas allé embrasser la belle blonde de la mégaboum en 1984 ? Penser empêche parfois la belle folie ....), la sortie de scène, ce sentiment d'être à coté par manque de clairvoyance ou de concentration.... tous ceci contribue à travailler l'écoute, la complète disponibilité à ce qui peut arriver, une certaine forme de bienveillance, et, au final, un dévissage de l'intention. Être ici et maintenant.Mais enfin, les premiers surpris. Par les initiatives des uns et des autres ou par les possibilités et les richesses de la découverte sur le tas. Finalement cette aventure commune est la somme des aventure individuelles plus ce supplément - le plus important au bout du compte - qui élève le groupe au dessus des individus. Ceci bat en brêche la théorie libérale des intérêts individuels formant le souhait collectif * , soit dit en passant. Car, ici, il s'agit bien d'une synergie, d'une mutualisation des moyens, d'une entraide, d'une compréhension que cette altitude d'invention n'est accessible que par la collaboration au service non pas de soi mais du tout, de l'ensemble.
Mais bref, mais bref, ce 3 juillet 2010, les deux sets de Bar-le-Duc ont permis de s'amuser de la Rue et du public, ils ont permis de tenter de s'épater....
03 juillet 2010
Aujourd'hui.
Repérage ou pas repérage ? Lorsque l'on pratique l'improvisation de rue, cette question n'est pas anodine. Certains explorent la rue tranquillement avant le set comme un Sebastien Loeb la spéciale qu'il va s'enquiller, et d'autres au contraire se laissent surprendre.
"Jeanne Simone - Le parfum des pneus"* par exemple testera au préalable les poubelles, la possibilités de jouer avec une rambarde ou un banc, la sonorité d'une pancarte, l'intérêt d'un dénivelé, le lieu secret qui résonne.
C'est un travail de déchiffrage, de prise de contact, d'appropriation anticipé. Une lecture permettant de traverser la Rue en utilisant et l'improvisation et la distance instauré par un savoir instruit de cette Rue. Cela permet de gagner du recul, de libérer l'esprit, de jouer le terrain découvert. C'est une révélation proposé.
Les Branks au contraire préfèrent tenter le tout pour tout (aucune hiérarchie dans ces deux approches, les deux donnant des résultats liés quoiqu'il en soi à l'improvisation et ses innattendus).
Ne pas savoir comment se propose la Rue permet de louper des choses. On ne prend que ce qui vient directement au regard. Dans le feu de l'action c'est par exemple un élément de d'allée parfois moins chargé en possibilité de développement de jeu mais franchement lié à l'affaire de l'instant qui s'impose.
Ça change totalement le point de vue. La rue est transformé certes mais elle est percu surtout comme carburant spontané à l'histoire. Tout devient inflammable et source de provocation à l'histoire, et surtout, toute cette entière Rue devient l'élément naturel de l'événement à la mesure de ce quelle est perçue. On partage donc l'action de percevoir la Rue. Un décryptage commun et en direct. Le même banc servira à un tableau étrange mais n'est estimé que comme une pensée qui traverse l'esprit. Le développement est lié à la dynamique du moment. Ce banc propose d'écrire les Branks à ce moment et seulement ce moment. Une fenêtre ou un autre banc, plus intéressants en soi, non. C'est ce banc, car c'est le banc de l'histoire en train de se jouer.
C'est l'improvisation au sens des sens.
Bien évidemment la frontière entre ses deux approches n'est pas imperméable. C'est un va et vient permanent et simple entre des manières de faire qui se complètent. L'essentiel réside dans l'improvisation et dans la Rue. Qu'importe ensuite si de l'écriture peut être mise en jeu (des morceaux pour les Branks) ou du repérage de situation.
Et le public.
Élément cardinal dans la mesure où c'est son regard qui donne du sens à l'action. Ou plutôt un sens, car chacun se construit sa propre vision des péripéties improvisées qui déboulent devant les yeux. Le public est mouvant, vivant, vibrant. Et parfois acteur. Il peut très bien pointer du regard un bout de Rue qui doit être pris en compte. Une enfant qui danse, une mobylette qui ne démarre pas, un passant qui chute, un objet bizarre vu par tous doit être pris en jeu par les improvisateurs. C'est une danse des perceptions. La qualité de la relation dépend du sentiment de jouer avec la même rue, celle qui nous habille, celle qui nous dessine.
aa(de l'extravagant quotidien)
02 juillet 2010
Dombasle.

Ce furent Les Branks à Dombasle. Notre Guadalcanal, une date un peu hors des clous pour ce groupe qui pari sur l'improvisation pour construire des château de carte dans la rue. Avec ces possibles erreurs d'intentions (du clown, du théâtre), ses possibles baisses de régime ou désynchronisation.
Heureusement Sotteville (festival Vivacité) à resserré les attitudes et les manières de faire. On retrouvera donc à Bar-le-duc les 3 et 4 juillet Les Branks écrits par la Rue.
C'est la loi de jeu de l'improvisation ; Accepter le loupé, le manque, le à coté. Donner du sens au processus, à la réactivité, à l'invention de l'instant. Classique en musique plus rare en Rue. Cette dramaturgie du moment, cette révélation des forces d'émerveillement qui circule partout est un état de création unique qui donne à chacun, observateur comme acteur, une sensation d'être entièrement et absolument ensembles.
C'est la loi de jeu de l'improvisation ; Accepter le loupé, le manque, le à coté. Donner du sens au processus, à la réactivité, à l'invention de l'instant. Classique en musique plus rare en Rue. Cette dramaturgie du moment, cette révélation des forces d'émerveillement qui circule partout est un état de création unique qui donne à chacun, observateur comme acteur, une sensation d'être entièrement et absolument ensembles.
Bien sur, tout ceci (Les Branks, out ou in) reste ludique et plein de fantaisie d'adultes heureux, régressifs et enivrés d'enfantillages, mais Les Branks parient - aussi, surtout, farouchement - sur l'élévation de la Rue.
Ils la veulent nue, et scintillante de ses bijoux*, offerte aux positions des Géotrouvetous, séduite par les images inavouables, imprévisibles et décalées, ils la veulent éprise d' audaces. Pour tenir ce bras de dame, pour danser d'improvisation et de sensation, il faut de la finesse, du laisser aller, un abandon - maitrisé, une ouverture à l'inconnu. La Rue est belle mais féroce. Une écoute défaillante, une entrée en force et c'est toute la féérie endormie qui s'évapore. La Rue est féroce mais belle. Une invitation bien roulé et c'est toute la promenade qui se déshabille. Emportant de cet alanguissement tout un public avide de gouter aux espiègleries du quotidien.
Les belles photos sont de Denis Aubry.




aa (de l'extravagant quotidien)
01 juillet 2010
Les Branks à RenaissanceS samedi et dimanche
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