27 septembre 2006

enfin de la bonne musique



ballet aérien



les roues....on y arrive !




vol de nuit




25 septembre 2006

en vrac 1




en vrac 2




le futur....

ben, c'est demain lundi 25 avec les tests vidéos.

et les anciens



les nouveaux roles




aaaaaaargh ! les rouuuueees....qui plient toujours !




23 septembre 2006

info pratique sur le blog CDH / pensées aa


Notez bien que tout un chacun peut laisser des "commentaires" (comme c'est déjà le cas sur le sujet des comédiens en recherche....et euh rien sur les musiciens ! je vais finir jaloux !) .
Le seul problème du commentaire est qu'il faut aller le chercher sous le message auquel il correspond....Donc, en gros, à vous de voir si des commentaires nouveaux sont arrivés !

En attendant...Le petit problème des roues est devenu un problème. C'est un peu notre navette spatiale à nous ce zeppelin ! Ceci dit, aucune résidence n'éxiste où il n'y a pas de soucis... Ce qui en fait une somme de curiosités sur les solutions trouvées. On pourra, au final, en discuter après chaque prestation....

Aux dernières nouvelles, les essais de sons se sont révélés trés satisfaisants (ça compense des roues). Enormément de sub et de basses devaient poser des problèmes de résistance des membranes des HP et puis finalement non, tout se passe bien. L'ingé son (fanfi) y est pour beaucoup. Du coup, les effets de matière qui vont caractériser la "création sonore" seront bien là et efficaces.
"Création sonore"....Drôle de nom....C'est en vérité une sorte de fondation, d'immersion sonore qui sera proposée. Créant là une situation de tension et ailleurs une sensation de légéreté. C'est une musique de l'objet. Un son de terre en partie écrite et en partie improvisée en utilisant l'éléctroacoustique comme lutherie. C'est vraiment l'idée d'une présence sourde, lente, inéluctable de la peur, de la guerre.
Un tréfond tremblant.
Bref, on verra bien... Je vous montrerais des photos du set des musiciens très bientôt : batterie, percussions détournées, éléctroacoustique, sax, accordéon et objets sonores au service de la mise en profondeur, au service de plans de lecture de ce spectacle total !
Finalement, cette création de rue se révélera bien comme une occupation de l'espace de la rue ! La volonté de créer du mouvement, du plan, de la profondeur, des perspectives... C'est un objectif mais aussi un moyen. Un moyen d'obtenir la sensation partagée entre auditeurs et acteurs de spectacle en baignant véritablement le lieu. L'idée d'une mise en vibration compléte. L'idée d'une redéfintion. L'idée aussi d'utiliser l'existant pour le modeler, se l'approprier, se le partager...
Un truc que j'eu aimer voir aussi c'est le jeu des persistances rétiniennes. Un artiste comme Turrel (vu à l'expo comtemporaine "la beauté" en Avignon) s'en est souvent servi comme installation plastique (il travaille aussi pour la NASA d'ailleurs). Le rêve d'une Oeuvre Totale comme le cherchait déjà Scriabine ou d'autres. Kandinsky aussi, avec ses peintures musicales ou je ne sais plus qui avec son opéra odorifant... Tiens, d'ailleurs, l'odeur de poudre serait pas mal aussi... A voir... Déjà que je pousse à mort pour une machine à fumée (je plaisante !)!
On aura certainement pas le temps de chercher dans cette voie mais qui sait...
enfin tout ceci pour dire qu'on est bien "dedans".

Mais maintenant, là, les musiciens vont se payer une dose d'O2 avec les Brankignols.....aaaaaaaaaaaaaah !

aa (en écoutant ornette coleman et shellac)





la nouvelle couturière


19 septembre 2006

commentaire du musicien aa !

Eh oui, les musiciens de cette création parlent, bloguent et blaguent, ne dorment pas et surfent la nuit devant les écrans bleus iodés.
Mais pas de panique (tiens, d'ailleurs, Panique! c'est un super groupe de musique qui joue le 17 octobre au NJP à Nancy : www.panique.org), car après tout, ceci n'est qu'un commentaire, un simple commentaire, une vision de l'intérieur de ce maelstrom qu'est le CDH.

Car voilà, le Chemin des hommes n'est pas seulement que ce que l'on y voit (un zeppelin, des gugusses dessus, trois roues tordues et des bouts de bois). Mélanger des comédiens à des musiciens et à une danseuse, c'est forcément tenter le pari d'un télescopage inventif, d'un chaos nourricier, d'une provocation au doute, d'un détricotage des habitudes.
En effet, s'il est une découverte liée a ce type de travail, c'est bien celle qui constate que personne ne vit sur la même planète.

Par exemple, le temps.
C'est le temps partagé, collectif, qui est de mon point de vue l'un des plus sensible enjeu de cette résidence.
Le temps du travail individuel par exemple (bien différent d'un musicien et d'un comédien : des heures de pratiques quotidiennes qui s'imposent pour le musicien, des temps de résidence-immersion pour le comédien et des sessions de training pour les danseurs).
Le temps "appréhendé" qui différe aussi tellement. Un silence ne sera pas le même chez l'un ou l'autre ; une question de tension interne, de manière d'équilibrer les propositions ou d'organiser les effets et les idées ? Au final, on ne peut que constater la différence des notions du temps selon que l'on doit faire naître une note, un son, un geste, ou une parole.

La respiration également (qui est une forme de temps imposé) n'est pas instrumentalisée de la même manière...
Ainsi, le temps de la parole n'est pas le temps du jeu instrumental qui dépendent tout deux étroitement de la manière d'utiliser la respiration. Ceci se remarque concrétement lorsqu'un texte doit être mis en musique (en improvisation ou en recherche). Une respiration asymétrique (du moins son utilisation dans l'architecture musicale ou théâtrale de la scène) mettra à mal la tension générale, détruira la sensation....l'émotion si fragile.

En vérité tout ceci n'est qu'un jeu de carte qui ne serait dépendant que du hasard s'il n'y avait le temps de rencontre, le temps d'essayer, le temps d'expérimenter.
Pour manipuler le temps de chacun, il faut donc de la...connaissance. C'est bien pourquoi je préfère parler d'expérience plutôt que d'aventure.
L'enjeu de cette résidence est un enjeu artistique qui va au-delà de l'enjeu humain même si, évidemment, l'un se nourrit de l'autre. Il s'agit d'inventer les articulations d'un art à l'autre, il s'agit d'explorer les limites de l'échange et de la construction partagée. C'est un laboratoire, certes, mais surtout la mise en confrontation de pratiques différentes, de temps différents. La constitution d'un sytème d'échange, d'un mode opératoire pour favoriser la fluidité des idées, la créativité, l'imagination.
Cette création est finalement un pari. Un véritable pari sur un spectacle de rue transdisciplinaire, mettant en valeur la qualité et la richesse de chaque art mais aussi l'élaboration d'une sphère commune de création. Un espace ou se redéfinissent les méthodes, les sensations et les enjeux.
C'est là, je crois, tout l'interêt.
aa

titanic ou "cdh" ?


reste...la pause de 12h. quand même !










ah ! la technique.....

La difficulté inhérente aux "créations" est souvent la même... Il faut tout inventer, réinventer, refaçonner et finalement rester.....aprés les autres pour que ça marche ! Va te coucher Val... Ca ira mieux demain !
Pour la petite histoire : le pb ici c'est de faire tenir ces satanées roues qui doivent supporter 2 tonnes sans plier.